• Ahhhh... l'Amour??

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    Tant de personnes ont essayé de définir l'indéfinissable... Du rappeur miteux aux plus grands auteurs, nous avons, je crois, tous notre définition de ce sentiment, si bon et si douloureux, si fort et si faible, celui qu'on cherche et qu'on redoute...

    Dans cet article je vais essayer de partir sur des choses très simples, informations collectées qui m'ont paru intéressantes, synthèses de témoignages douloureux ou heureux tout ça parsemé par une petite réflexion propre!!

     

     

     

    L'amour et le chocolat:

    Des chercheurs ont analysé ce qu'il se passe au sein de notre cerveau quand on est amoureux. Il importe donc déjà de savoir quand et comment nous sommes amoureux (définition). Vous savez quand on ne mange plus, qu'on ne dort presque pas, qu'on a une patate de malade, qu'on sourit tout le temps, qu'on oublie ceux qui nous entourent, bref comme si on était plein de coke, de guronsan, de café, de speed... Et oui comme si on était plein de drogues.

     

    Il (elle) a les plus beaux yeux du monde, un charme irrésistible, un esprit fou. Avec lui (elle), je plane, je vois la vie en rose, je me sens pousser des ailes… Si l’amour nous stimule et nous met dans un état euphorique, c’est bien sûr grâce à la présence de l’Autre. Mais, n’en déplaise aux romantiques, les neurobiologistes avancent une autre explication. Si l’amour nous "dope", c’est à cause de la dopamine.

     

    Les drogues agissent sur les récepteur de notre cerveau, tout comme les hormones que produit notre organisme quand on est épris par ce sentiment. Il parait que le chocolat procure la même sensation durant un bref instant, ce qui expliquerait que nous noyons parfois nos chagrins d'amour dans une colline de tablettes ou de pots de nutella. Donc la consommation de chocolat et de gras nous procure ce flash, tout comme le fait d'être amoureux... Être amoureux serait donc aussi condamné à être un flash, un sentiment dont la durée est plus ou moins définie... Mais alors on nous aurait menti, « ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leur vie »!!

    La passion fougueuse est une phase de surrégime et de "déréalité" qui ne peut pas durer. Elle peut s’achever brutalement, parce que l’un des deux se lasse ou qu’il n’est pas prêt à faire le grand saut dans l’inconnu. Elle laisse alors le souvenir brûlant d’avoir vécu quelque chose d’intense et d’exceptionnel.

     

    Ahhhh... l'Amour??

     

     

    L'amour dans le temps:

    Je pense que « l'amour amoureux » évolue en « amour aimant ». Le problème c'est que la plus part d'entre nous sommes toxicomanes et que nous nous sentons en manque quand « l'amour amoureux » disparaît, nous avons besoin de ces molécules qui font vibrer notre matière cérébrale. Pour ceux-là : ou ils partent, ou ils s'enferment dans une histoire qu'ils vont essayer d'apprivoiser.

     

    Ahhhh... l'Amour??

     

    Tant que la chimie interne joue son rôle tout est beau, puis la chimie s'estompe, rien de plus naturel et la construction commence, au couple de jongler le mieux possible afin que cet amour qui se construit s'approche de leur idéal (ou de leurs idéaux).

    Donc pour moi le temps que dure l'amour (pas celui du couple, il y en a tellement qui restent ensemble par peur, par habitude, parce que c'est plus pratique comme ça,...et donc sans amour) va dépendre de ce moment charnière où la passion fait place à la construction...

    La passion peut déboucher sur une relation durable. Michel Reynaud. : "On peut repérer le point de basculement de la passion vers l’attachement à l’apparition d’un sentiment nouveau : la tendresse. Cette mansuétude dont nous sommes pris pour les défauts de l’autre, ses rides, ses maladresses ou son mauvais caractère ! Entier et aveugle dans la passion, l’amour devient tolérant et clairvoyant dans l’attachement. Plus les années passent, plus nos amours se teintent d’attachement".

     

    Ahhhh... l'Amour??

     

    Être amoureux vs aimer:

    Donc il y être amoureux (cycle plus ou moins court) et aimer...

    C'est vrai que c'est bon d'être amoureux, mais aimer et se sentir aimer, savoir que nous sommes dans une histoire stable, où les deux personnes se connaissent, s'acceptent, évoluent ensemble... Nous nous sentons dans une sorte de sécurité, même si rien est acquis, et dans ce cadre on se sent bien. Qu'on le veuille ou non l'homme se sent bien s'il se sent en sécurité, et la sécurité s'installe grâce à un quotidien. Toutefois il faut mettre en place une routine qui convienne aux deux et ne pas oublier de la pimenter de temps en temps...

    L'épanouissement ne s'installe pas lorsque que l'on est amoureux mais lorsqu'on aime...

     

    Théorie du triangle

    Au départ deux personnes qui ont chacun un objectif de vie différent, qui ont une histoire propre se rencontrent, ils représentent chacun un sommet de la base du triangle. Pour construire et se rapprocher il faut un objectif commun, le troisième sommet vers lequel on se dirige...

     

    Ahhhh... l'Amour??

     

    Cet objectif ne doit pas être une maison, un enfant, un voyage... Mais un objectif beaucoup plus lointain, une philosophie de vie, même pourquoi pas un Dieu...

     

    Aimer pour l'autre ET pour soi:

    La c'est compliqué...

    Quand on aime uniquement pour l'autre il faut se préparer à avoir très très mal, car on n'existe plus qu'à travers son existence et son amour.

    Si on aime que pour nous, nous devenons complètement égoïste et l'autre ne devient qu'un outil pour nous combler...

    Il faut donc aimer pour les deux......... MMMmmmmmmmmmhhhhh, dur!

     

    L'obsession

    La souffrance du manque

    Quand la relation tourne mal, l’amoureux "fou", transi ou éconduit, risque de basculer dans une passion destructrice qui le fait souffrir (patio en latin veut dire je souffre, je subis). Comme le toxicomane, il est devenu esclave, dépendant de l’Autre. Sans lui, il vit en état de manque. Il devient capable de toutes les humiliations pour garder l’être aimé : "Laisse-moi devenir l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien…", chante Jacques Brel.

     

     

     

     

    Ahhhh... l'Amour??

     

     

    On peut être lié sans être aliéné. À condition de repérer certains facteurs de risques avant de se lancer dans l’aventure. D’abord, se méfier des obstacles inhérents à la situation (distance géographique, différence culturelle ou sociale, grand écart d’âge, non disponibilité de l’autre, etc.). Ils peuvent exalter le sentiment amoureux (Roméo et Juliette), mais sont aussi précurseurs de souffrances. Ensuite, réfléchir sur soi-même. Si on a connu des souffrances répétées en amour, on y est peut-être pour quelque chose ; autant s’interroger pour ne pas retomber dans les mêmes schémas.

    Tomber amoureux, c’est prendre le risque d’être heureux ou malheureux. Mais est-ce que cela n’en vaut pas la peine ?  Edith Piaf : "L’amour, ça sert à quoi ? À nous donner de la joie. Avec des larmes aux yeux, c’est triste et merveilleux… Sans amour dans la vie, sans ses joies, ses chagrins, on a vécu pour rien !" Ce serait tout de même dommage…